Il s’agit d’une question qui se pose de plus en plus dans le monde du web. L’écriture inclusive fait son nid, et il est désormais compliqué de ne pas la compter dans l’équation. Qu’on soit pour ou contre, de nombreux professionnels se posent la question de savoir si elle possède oui ou non un impact sur notre référencement naturel.

 

La réponse est très simple : l’écriture inclusive n’aidera pas un site web à mieux se positionner dans les SERP. Mais pourquoi ? Détaillons les raisons de cette absence d’impact.

 

Écriture inclusive, de quoi parle-t-on ?

 

L’écriture inclusive est un langage neutre, une manière de rédiger sans inclure le genre. On parle également de rédaction épicène. On la croise sous différentes formes. 

 

 

Certains utilisent des parenthèses, ou encore des slash et des tirets derrière le mot au masculin pour ajouter la marque du féminin.

 

 

Plus récemment, le point médian s’est imposé comme une nouvelle possibilité dans l’écriture inclusive. 

 

 

Mais ce ne sont pas les seules formes existantes. De nouveaux mots font leur apparition, comme le pronom iel/iels, et on remplace certains mots par des anglicismes ou des synonymes pour conserver l’aspect neutre du texte.

Vous l’avez compris, il existe de très nombreuses manières de pratiquer la rédaction inclusive. Pour autant, comment doit se placer l’utilisateur au moment de sa recherche ? Qu’est-ce que cela implique en termes de SEO ?

 

Une question ? Contactez notre agence SEO sur Bordeaux.

 

SERP avec l’écriture inclusive

 

En Mai 2020, Olivier Andrieu se penche sur cette question épineuse. Après avoir effectué des recherches avec différentes variantes d’écriture inclusive, l’expert en référencement naturel arrive à une conclusion en plusieurs points. Tout d’abord, une recherche inclusive génère des résultats inclusifs, mais écartent les autres. De la même manière, une recherche non-inclusive génère des résultats non-inclusifs. Dans un second temps, il est également important de remarquer que tout dépend de la requête effectuée (du mot utilisée) ainsi que du choix de l’écriture. Google aura par exemple davantage de mal à reconnaître le point médian.

 

 

Masculin et féminin

 

Miss SEO Girl nous indique d’ailleurs sur son blog que les expressions “chargé de communication” et “chargée de communication” ressortent avec plus de 8 100 recherches par mois. Google comprend donc qu’il s’agit du même poste, qu’il soit au masculin ou au féminin.

En revanche, l’expression “chargé-e de communication” n’est recherchée qu’une cinquantaine de fois au cours d’un mois.

 

Qu’en conclure ?

 

Le moteur de recherche ne traite donc pas encore une requête inclusive de la même manière qu’une requête classique. Les algorithmes ne permettent pas encore d’englober les deux types de résultats dans les SERP. En termes de SEO, cela signifie également que pour toucher le plus d’internautes possibles, il reste plus intéressant pour un site web de se positionner sur des mots-clés non-inclusifs, surtout s’il souhaite se positionner en première page sur Google.

 

Utiliser l’écriture inclusive sur le web

 

Si vous souhaitez tout de même faire usage de l’écriture inclusive sans impacter votre référencement naturel, il est nécessaire de faire quelques concessions. Pas d’écriture inclusive pour les balises h1, h2… et encore moins pour les URL.

Dans le texte en lui-même, évitez les contractions et optez pour une globalisation des termes : “l’équipe de direction” plutôt que “les directeurs et les directrices”. Favorisez également les mots épicènes.

N’hésitez pas à faire appel à des professionnels de la rédaction de contenus à Bordeaux pour vos articles et textes.

 

 

Les limites de l’écriture inclusive

 

Pour le SEO, le langage épicène vient poser d’autres problématiques. En effet, quid des recherches vocales ? Ces dernières augmentent de manière significative depuis quelques années, et il n’est bien souvent pas possible d’oraliser les marques du langage inclusif. Les utilisateurs auront donc davantage tendance à effectuer une requête classique, et à mettre de côté le langage épicène.

 

Toutefois, nous ne connaissons que trop bien la rapidité d’évolution non seulement de notre langue, mais également des algorithmes de Google. S’il n’est actuellement pas conseillé de se mettre à l’écriture inclusive tout en faisant du SEO, peut-être qu’un changement va s’opérer au cours des prochains mois et années. Il est donc essentiel de surveiller avec attention ce qu’il se passe dans le monde du web ! 

 

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